Pendant notre séjour du mois de mars 2015, nous sommes tous allés faire une balade superbe dans la campagne. Il y avait là les trois Français, Marie-Jeanne, Patrick et Jean Philippe, le "père" et la "mère" du home, Dilu et Alisha, ainsi que tous les enfants du home et les adolescents de l’appartement.
Nous avons passé une nuit dans un hôtel situé dans une petite bourgade à une vingtaine de kilomètre de Katmandou, Nagarkot. Cet hôtel, nommé Farm House, est un lieu enchanteur, très paisible, perché sur une colline au beau milieu des champs et de la forêt, à portée de vue de la chaîne de l’Himalaya.
Le soir, les jeunes nous ont offert un concert de chansons népalaises. Leur répertoire est impressionnant et leur enthousiasme terriblement communicatif. Le lendemain matin, nous avons été quelques uns à nous lever à l’aube pour assister au lever du soleil sur les sommets de 8000m. Ce jour-là, il y avait une légère brume mais nous avons quand même aperçu la lumière rose qui baignait les montagnes.
Puis, après un petit déjeuner roboratif mêlant légumes, céréales, viandes, pommes de terre, thé au lait aux épices népalaises, nous sommes tous partis à pied à travers champs pour rejoindre le village de Sankhu.
La campagne est superbe, souvent sculptée en forme de gigantesques escaliers, ce qui ménage des bandes horizontales où, au mois de mars, les paysans népalais font pousser du blé, des pommes de terres, de la moutarde, etc. Nous sommes tombés sur un petit cours d’eau où les jeunes se sont baignés, puis nous avons rejoint Sankhu, une bourgade peu mentionnée par les guides touristiques et pourtant pleine de charme.
Ce fut une journée inoubliable où tous les jeunes se montrèrent tels qu’ils sont et tels que les aimons, pleins d’attention, de respect, d’énergie, de spontanéité, portant nos sacs, discutant avec nous de leur vie et de leurs projets. Ce fut comme une sorte d’excursion dans un coin de paradis que nous ne sommes pas près d’oublier.
Les photos de cette balade sont ici.
Dès le début de la balade à Nagarkot, les jeunes ont confisqué le portable de Jean-Philippe pour faire leur propres photos, essentiellement des portraits. Leurs photos ont toutes été regroupées dans un album, dans l'ordre où ils les ont prises. Pour voir leur album, .
